La miséricorde de Dieu n’est pas et ne saurait point être une autorisation donnée à l’homme pour vivre un laisser-aller mortifère. Elle ne peut être un prétexte pour rejeter l’appel à la conversion (cf. Is 21, 12 ; Ez 18, 32 ; Mt 3, 2 ; 4, 17 ; Ac 3, 19), ou l’effort à faire en vue d’une vie de moins en moins indigne des fils et filles de Dieu que nous sommes.
Encore nous faut-il nous rendre compte que nous sommes parfois, de temps en temps ou souvent, méchants ou perfides. C’est pour cela que l’Eglise, portée par son expérience multiséculaire ainsi que les enseignements des Pères de l’Eglise et des grands mystiques, nous invite constamment à prendre un temps de désert, occasion de faire de sérieux et réguliers examens de conscience, afin d’enclencher un salutaire mouvement de conversion et de retour vers le Père qui est riche en miséricorde (cf. Eph 2, 4). C’et encore pour cela que, ramant parfois à contre courant des aspirations et habitudes du monde ambiant, l’Eglise ne cessera jamais de nous présenter le message évangélique comme un idéal vers lequel nous devons tendre, et par rapport auquel nous sommes invités à jauger notre vie ainsi que notre relation avec Dieu : Savoir où l’on va, permet de savoir où on en est et ce qui reste du chemin à parcourir.
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